Les 3 stades de votre niveau de jeu dans les jeux vidéo

de | 30 juillet 2017

Dans l’article précédent, je vous ai parlé des 3 facettes de votre personnalité qu’il faudra cultiver pour devenir un excellent joueur de jeux vidéo. Evidemment, je ne vais pas vous laisser en plan et je vais vous expliquer petit à petit comment le faire. Mais avant cela, j’ai besoin de poser le contexte, de vous donner l’image d’ensemble. Sans cela, rien ne vous poussera à changer votre façon de jouer. Ne faites pas comme un nombre incalculable de joueurs qui veulent s’améliorer et qui pourtant font exactement la même chose qu’avant. Ils espèrent avoir des résultats différents en faisant encore et toujours la même chose. Si vous êtes dans ce cas-là, posez-vous cette question : « est-ce que j’ai vraiment progressé depuis la semaine dernière? le mois dernier? ». Les joueurs à qui j’ai parlé et qui souhaitent s’améliorer répondent presque tous par la négative à la question précédente sur six mois. Cela pour une raison très simple, ils se sont heurtés à un mur invisible, leur progression s’est arrêtée net. Et parce qu’ils n’ont pas cultivé les 3 aspects que j’ai évoqués précédemment, ils ne comprennent pas ce qui se passe. Cela est extrêmement fréquent chez les joueurs qui se lancent dans le compétitif, dans les matchs classés, en pensant que « c’est juste des matchs avec des points, pas de problème ».

Avec l’éclairage que je vais vous apporter ici, vous pourrez mieux comprendre cette situation de blocage. Vous réaliserez que ce qui vous manque ne se passe pas dans la partie, mais avant la partie. Vous réaliserez que tous les efforts que vous avez déployés pour être meilleur pendant la partie n’ont eu aucun effet sur vos performances et qu’il y a d’excellentes raisons pour lesquelles il n’y a pas eu d’effet. En comprenant d’où vient le problème, vous disposerez d’une nouvelle marge de manœuvre qui jusqu’ici n’était que très peu exploité du fait de votre ignorance sur son existence même. A partir de ce moment, vous pourrez commencer à établir une liste d’actions qui vous permettront de travailler sur les obstacles un à un. Chaque action que vous mettrez en œuvre vous permettra de vous améliorer concrètement. Cette dynamique positive vous remotivera et cela vous sera bien utile, car les obstacles qui vous barreront la route vous demanderont des efforts. Bonne nouvelle pour vous, si après avoir été bloqué longtemps, vous avez toujours ce désir de vous améliorer, les efforts requis ne vous feront pas peur.

Les 3 stades de votre niveau de jeu dans les jeux vidéo

Nous avons vu dans l’article précédent qu’il y avait 3 grandes facettes à cultiver pour être un excellent joueur, ces 3 facettes vont elles-mêmes produire à leur tour un niveau de jeu correspondant. Parce que ces facettes sont très différentes l’une de l’autre, les problèmes que vous rencontrerez ne pourront pas tous être résolus de la même façon et c’est pourtant le comportement que nous constatons dans la réalité. Devant chaque difficulté, le joueur lambda vous répondra « il faut jouer plus! ». Non, à un moment il ne faut pas jouer plus, cela ne sert plus à rien.
Je vais décrire dans cette partie les 3 stades de votre niveau de jeu, cela vous permettra de les reconnaître, de savoir où vous en êtes et surtout de comprendre ce que vous devez faire pour aller plus loin et devenir un meilleur joueur.

Jeu vidéo : League of Legends. Chaque niveau de jeu vous rendra de plus en plus terrifiant aux yeux de vos adversaires comme sur cette image. De gauche à droite, les monstres de plus en plus terrifiants de League of Legends. Source : lolwp.com

Le premier stade, l’enfance

Il est assez évident que votre niveau de jeu et votre personnalité sont supposés croître et que cette croissance apporte du changement. Malheureusement, ce principe aussi évident qu’il soit n’est pas respecté dans le monde des jeux vidéo. Cela pour une raison très simple, votre niveau de jeu ne se développe que selon vos désirs et nous avons vu dans l’article précédent que la première facette qui se développait chez le joueur de jeux vidéo est celle qui recherche du plaisir en abondance, j’ai nommé le joueur de jeux vidéo même. En effet, la première fois que l’on joue aux jeux vidéo c’est exactement ce que nous faisons, nous jouons. Nous avons donc associé cette activité avec du pur plaisir, un passe-temps, quelque chose dont on ne retire rien même si on y passe des heures chaque jour. Or c’est une immense erreur pour les joueurs qui veulent aller plus loin, qui veulent s’améliorer pour se mesurer aux autres.

Ce premier stade (le joueur de jeux vidéo) n’est donc nullement intéressé par le fait de développer son niveau de jeu, bien au contraire. Si jamais il décide de faire un pas vers la croissance, c’est uniquement parce qu’il sait qu’il y a une récompense derrière et qu’elle est facile d’accès. Il est extrêmement simple de reconnaître un niveau de jeu associé à l’enfance, le joueur et son niveau de jeu sont indissociables. Concrètement, il joue de la façon dont il joue uniquement sur la base du plaisir et sur ce qu’il a envie de faire ou ne pas faire. Face à un obstacle, il aura tendance à l’éviter plutôt qu’à y trouver une solution (sauf si elle est simple). Les exemples les plus connus sont les joueurs qui jouent à des jeux uniquement contre l’ordinateur. Ils ne cherchent pas spécialement à s’améliorer, mais seulement à prendre du plaisir en regardant l’ordinateur s’empaler sur leurs défenses dans un jeu de stratégie par exemple. Pendant cette phase, vous jouez comme un dingue, tout le monde le remarque, votre compteur de temps de jeu explose. Et parce que vous jouez beaucoup, vous progressez naturellement, à votre rythme, car dans cette phase, il y a tout à découvrir et que de très faibles optimisations à faire. A noter que ce stade n’est pas limité aux affrontements contre l’ordinateur, de manière générale je désigne un joueur qui joue seulement pour le plaisir et qui ne se prend pas la tête. Avec la démocratisation du jeu en ligne, vous pouvez reconnaître ces joueurs quand ils vous disent des choses comme « calme toi, c’est qu’un jeu » alors qu’ils viennent de perdre lamentablement et qu’ils ont investi des dizaines d’heures de jeu.

Sauf qu’il y a un très gros problème à ce stade. A force de jouer autant, vous créerez l’envie d’être meilleur. Alors, vous allez vous mettre à jouer encore plus, mais cette fois-ci vous jouerez pour gagner et non plus seulement pour vous amuser. Au début, vous ferez d’immenses progrès, car vous vous serez mis à la recherche d’éléments de votre jeu à optimiser. Toutes vos parties seront synonymes de plaisirs.

Problème

Puis chaque amélioration vous coûtera de plus en plus de temps, de plus en plus d’énergie. Vous commencerez à vous battre des heures pour vous améliorer d’un pourcent. Rien n’est comme avant où tout allait bien. D’un seul coup, vous n’en pouvez plus et vous voulez que cela s’arrête. Mais voilà, les jeux vidéo sont aussi votre moyen principal pour vous amuser, vous détendre, sauf que vous avez développé un nouveau réflexe extrêmement toxique pour vous, vous jouez pour gagner. Vous voilà maintenant pris au piège, vous êtes forcé à jouer sans retirer de plaisir.

L’enfance prend fin quand le joueur se rend compte qu’il n’est plus possible de continuer de cette façon et surtout quand il se rend compte qu’il faut qu’il y ait du changement. C’est à ce moment que beaucoup de joueurs décident d’arrêter leur progression et de retourner au stade de la recherche du plaisir instantané. Ou ils décident de croître en faisant quelque chose d’inimaginable pour eux à ce stade, aller chercher de l’aide extérieure.

L’adolescence, le niveau de jeu le plus répandu chez les joueurs de jeux vidéo expérimentés

Nous avons vu précédemment qu’il suffisait d’observer le niveau de jeu d’un joueur dans l’enfance pour s’en rendre compte. Presque aucune de ses actions n’est réfléchie et il fait les choses qu’il fait uniquement par plaisir ou par envie. Exception, s’il prend du plaisir à faire des choses efficacement, il le fera par soucis d’efficacité, mais avant tout par plaisir. Cette situation est plus difficile à évaluer. Toutefois, un marqueur ne trompe pas, s’il rencontre des difficultés trop importantes pour lui, il les évitera immédiatement ou ira même jusqu’à retourner en arrière pour baisser la difficulté.

Dans l’adolescence, le joueur va chercher de l’aide afin de dépasser ses limites, que cela soit sur Internet ou en demandant à des amis de niveau plus élevé des conseils qu’il peut appliquer. Concrètement, vous verrez dans son jeu, des éléments qui ne lui sont pas propres. Sa façon de se déplacer va changer là où avant il n’éprouvait aucun besoin de se déplacer plus vite par exemple. Mais pour commencer, il va chercher de l’aide sur un point très précis qu’il n’arrivait pas à surmonter. Quand il aura trouvé un conseil, il l’appliquera et en constatera immédiatement les bénéfices. Pour chaque problème qu’il rencontrera et qui lui posera des difficultés, il ira systématiquement demander des conseils. Petit à petit, son jeu deviendra de plus en plus impersonnel, de plus en plus tourné vers l’optimisation à l’extrême en éliminant à chaque fois une part de lui dans son niveau de jeu. Il n’y a  rien de mal à cela, c’est avant tout en apprenant des autres que nous progressons, tout réinventer soi-même serait une perte de temps et d’énergie.

Petit à petit, aller chercher de l’aide deviendra un réflexe, les sources seront de plus en plus variées. Si ses amis ne peuvent pas l’aider, il ira voir sur Google, si Google ne peut pas l’aider, il ira poser sa question sur un forum spécialisé. Le joueur va petit à petit s’approprier complètement cette nouvelle méthode d’aller chercher de l’aide, il en fera une partie de lui, ce qui le fera grandir, devenir un meilleur joueur. Puis il commencera à échanger ses méthodes avec d’autres joueurs afin de sélectionner les meilleures.

Ici, c’est la facette du manager qui se nourrit. Peu importe les désirs du joueur de jeux vidéo. Face à une problématique, le joueur doit aller chercher la solution et l’appliquer. Si la solution marche, le joueur de jeux vidéo n’a plus le choix, face au même problème, il devra appliquer la solution précédemment trouvée. Le plaisir laisse place à l’efficacité, l’expérience, le savoir-faire.

Problème

Toutefois il y a un problème majeur dans le niveau de jeu qui est l’adolescence. Ce n’est pas lui qui règle ses problèmes, c’est les autres. Concrètement, il demande à quelqu’un de l’aide et ne veut même pas savoir comment la personne en est arrivée à cette solution. A ce niveau de jeu, vous ne cherchez pas de solutions, vous vous débarrassez des problèmes, il y a une subtilité entre les deux. Mais vous continuerez de le faire pour une raison extrêmement simple : il vous suffit de taper sur Google votre problème et vous trouvez la solution, cela vous donne énormément de temps libre, vous épargne de la souffrance et le fait de devoir faire des efforts. Et là, le problème est le suivant, votre fidèle compagnon qui est Google, ne peut plus vous aider pour les prochains obstacles qui se dresseront devant vous dans peu de temps. La subtilité que j’avais précédemment relevée va venir vous frapper de plein fouet et Google ne pourra pas vous aider.

Tous les joueurs qui jouent en compétitif atteignent ce moment où pour progresser, ils doivent sortir de leur zone de confort. Ici, l’inconfort est maximal pour le joueur adolescent. Il ne se sent plus en sécurité, il est perdu face à un nombre de problématiques en constante augmentation. Sa limite mentale, c’est le nombre de solutions qu’il peut trouver aux problématiques qui se présentent devant lui. Malheureusement pour lui, les nouvelles difficultés qu’ils rencontrent n’ont pas de solutions toutes faites et il ne les trouvera donc pas sur Internet. Parce qu’il ne s’est jamais intéressé à la façon de réfléchir afin d’arriver aux solutions qu’il s’est appropriées, il ne sait pas du tout analyser les problèmes. Son réflexe est d’aligner les heures de jeux en espérant que cela fasse la différence. Ne perdez pas votre temps, la réponse est non.

L’adolescence prend fin quand le joueur réalise que pour être excellent dans les jeux vidéo, il ne suffit pas d’appliquer des solutions trouvées sur Google. Quand il comprend que les solutions ne tombent pas du ciel, mais découlent d’un raisonnement, même si ce raisonnement lui échappe pour l’instant. Beaucoup de joueurs sont bloqués juste avant cette réalisation. Ils pensent encore que les joueurs excellents ont des dons et qu’il n’y a aucune réflexion à faire pour briller dans les jeux vidéo. Pour eux, deux voies possibles : retourner en enfance en baissant la difficulté, ou alors s’accrocher désespérément pour survivre en espérant que la tempête passe (même si cela fait des mois que la situation dure).

La maturité, le niveau de jeu le plus riche, mais ce n’est pas pour autant la fin

Nous avons vu précédemment que le défaut majeur de l’adolescence était de chercher des solutions toutes faites afin de se débarrasser des problèmes plutôt que de trouver des méthodes, des raisonnements permettant au joueur de trouver ses propres solutions quand il sera face à des problèmes plus complexes (et dont la solution n’est pas sur Google). Pour atteindre la maturité, il faut que le joueur réalise que ce qui l’empêche de progresser, c’est lui-même. Il ne faut pas que son niveau de jeu soit limité par son manque d’aptitude, son jugement ou d’autres facteurs personnels.

Pour atteindre la maturité, le joueur va devoir nourrir son rêveur et laisser de la place au manager. Le rôle du rêveur n’est pas de produire des idées farfelues, bien au contraire. Son job et son unique job est de préparer le joueur à la croissance et de préparer le niveau de jeu de ce joueur à la croissance. S’éduquer soi-même afin de pouvoir croître, afin que votre niveau de jeu soit plus raffiné et repose sur des fondations solides que vous seul pouvez créer. Heureusement pour nous, tout cela se prévoit, se planifie, s’articule de façon logique afin d’atteindre la vision du rêveur. La première étape est d’écrire noir sur blanc le but que vous vous êtes fixé. C’est la première étape que je pose quand je débute une séance de coaching avec un joueur que je n’ai jamais vu. « Salut, tu peux me parler de toi? C’est quoi tes ambitions pour ce jeu? ».

Je veux que cela soit clair, aucun joueur n’a fini comme excellent joueur par accident. Je veux détruire ce mythe ridicule qui consiste à dire que certaines personnes sont douées pour une chose et que les autres ne peuvent donc pas faire le poids. Oui, certaines personnes ont des facilités, facilités qui ne font qu’accélérer les choses, encore faut-il qu’il y ait du mouvement à la base. Votre niveau de jeu n’atteindra pas la maturité par accident et vous ne l’atteindrez pas non plus naturellement.

Une personne qui décide de se lancer dans un jeu vidéo en voulant obtenir un niveau de jeu mature passera aussi par l’enfance et l’adolescence. La seule différence est que ce joueur vivra ces deux phases très différemment. C’est sa perspective qui fait toute la différence, plus précisément la perspective de son côté rêveur. Le rêveur, c’est celui qui pose la question « comment est-ce que je vais dépasser les obstacles? », le joueur de jeux vidéo, lui, se demande « comment est-ce que je vais résoudre le problème 637? ».
Le rêveur voit son niveau de jeu comme une machine à produire des résultats et des bénéfices extérieurs, visibles par les autres, ce qui enrichit directement son niveau de jeu et le joueur en lui-même. Le joueur de jeux vidéo, lui, voit son niveau de jeu comme une machine à faire tourner pour produire des résultats et bénéfices intérieurs, pour passer au niveau suivant.
Le rêveur commence par une image du futur bien précise et revient au présent afin que chaque étape l’amène vers ce futur. Le joueur de jeux vidéo vit dans le présent, regarde le futur qui est incertain en espérant que le futur sera identique au présent.
Le rêveur voit son niveau de jeu dans son intégralité, résoudre un problème X a un rôle majeur dans l’atteinte de sa vision, le problème fait partie de l’édifice qu’il veut bâtir. Le joueur de jeux vidéo, lui, voit un problème comme un obstacle à dépasser, une chose négative.
Enfin pour le rêveur, le présent est modelé pour atteindre sa vision future. Pour le joueur de jeux vidéo, le futur est modelé par le présent.

La maturité n’est pas une finalité. Ce n’est pas parce que vous avez atteint l’âge adulte que vous n’avez plus rien à apprendre, bien au contraire.

Problème, opportunité

Je ne vais pas vous le cacher, le voyage est long et est aussi très personnel. C’est très fatigant de devenir bon dans une activité que nous avons d’abord identifié comme étant une source de plaisir. Il faut sans cesse se battre contre ce réflexe de se laisser aller si l’on veut progresser. Ce qui est très difficile quand les développeurs eux-mêmes font tout pour rendre la compétition amusante. Il est assez difficile de trouver de l’aide, même sur Internet, car le sujet est relativement jeune (e-sport). Vous ne trouverez que des guides répondant à des problèmes très précis, sans vous apporter d’éléments vous permettant de vous faire votre propre réflexion. C’est le chemin que j’ai choisi avec ce blogue, permettre à tous les joueurs de jeux vidéo de comprendre pourquoi ils ont du mal à dépasser leurs obstacles et pourquoi il y a des obstacles pour commencer.

Conclusion

Ici, je veux insister sur le fait qu’il n’y a rien de mal ou de bien à être dans une catégorie ou une autre. Ici, il ne s’agit pas de dire que le niveau de jeu correspondant à la maturité est le meilleur et que tout le monde devrait y être. Le but de cet article est simple : permettre aux joueurs de jeux vidéo de se placer dans les catégories et de savoir quoi faire afin d’aller plus loin s’ils le souhaitent. Du fait de la complexité du monde des jeux vidéo, vous trouverez que vous n’êtes pas dans la même catégorie selon le type de jeu. Moi par exemple, je suis plus proche de la maturité sur les jeux de stratégie en temps réel (et encore pas tous). Par contre, dans un jeu de courses, je suis dans la plus tendre enfance. J’adore la vitesse, je ne réfléchis pas et je joue souvent contre l’ordinateur en mode facile.

Ne soyez pas complexé si vous ne vous reconnaissez pas dans une catégorie que vous voulez atteindre. D’ailleurs, ces catégories ne reflètent que mon expérience, peut-être avez-vous d’autres catégories à proposer qui vous colleront mieux. Pour réaliser cet article, je me suis basé sur mon expérience et des discussions que j’ai eues avec des joueurs lors de sessions de coaching avec 42 joueurs en tout. A travers les différentes discussions que j’ai eues avec eux, 3 grandes tendances se sont dégagées d’après moi et je vous les présente dans cet article.

Défi

A vous de jouer maintenant, votre défi est tout simplement d’évaluer dans quelle catégorie vous correspondez le plus ou si vous vous reconnaissez dans certaines catégories pour différents types de jeu. Cela vous permettra de bien connaître votre point de départ, car sans cela, il vous sera très difficile d’atteindre votre destination future.

 

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