Le premier obstacle qui vous empêche de progresser dans les jeux vidéo compétitifs en équipe comme Overwatch

de | 20 février 2018

Je me lance actuellement dans la création d’une série de vidéos afin de compléter le bonus gratuit que vous pouvez télécharger après vous être inscrit sur mon blog via l’un des formulaires vous demandant votre prénom et votre adresse e-mail. Cette série de 7 vidéos a pour but de pointer du doigt les 7 obstacles majeurs que j’ai identifiés qui empêchent les joueurs de jeux vidéo compétitifs en équipe de progresser. Je prends ici le cas du jeu vidéo Overwatch, mais les erreurs sont facilement transposables d’un jeu vidéo à l’autre.

Dans cette première vidéo, nous verrons précisément comment la malédiction du savoir pousse les joueurs de jeux vidéo à croire que leurs équipiers sont nuls et qu’ils sont les seuls à pouvoir redresser la situation.

Dans cet article, vous trouverez une retranscription texte de la première vidéo intitulée : Obstacle 1 La Malédiction Du Savoir. Cliquez simplement sur l’image pour être redirigé sur la vidéo Youtube.

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Problématique de la première vidéo tutoriel, comment progresser sur le jeu vidéo Overwatch.

Retranscription de la vidéo, Obstacle 1 La Malédiction Du Savoir (support jeu vidéo Overwatch)

Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo du blog centres-dinteret-jeux-video.com. Je suis Joseph Nguyen, auteur de ce blog et coach sur Overwatch.

Cette vidéo fait partie d’une série de sept vidéos qui décriront sept obstacles qui vous empêchent aujourd’hui de progresser dans le classement. Dans cette vidéo, nous verrons ensemble le premier obstacle qui empêche les joueurs de jeux vidéo de progresser dans les jeux vidéo en équipe comme Overwatch, League of Legends et bien d’autres.

Avant de vous expliquer cet obstacle, laissez-moi vous poser deux questions.

  • Avez-vous déjà fait des parties avec des équipiers qui ne valent pas un clou ?
  • Avez-vous déjà perdu des parties classées, car on vous place avec des joueurs qui, de toute évidence, n’ont pas le niveau ou font encore des erreurs énormes ?

Qu’est-ce qu’en disent les joueurs ? Vous verrez que le constat est assez alarmant. Tout d’abord, les joueurs que j’ai interrogés sont tous d’accord pour dire que c’est un ressenti et pas un fait.

80 % d’entre eux disent oui sans hésiter.
20 % ont d’abord hésité, pour dire oui ensuite.

Autre fait intéressant, ce qu’ils m’ont dit de manière spontanée juste après, c’est qu’ils ont tous pensé à un moment ou à un autre que c’était la faute des autres s’ils étaient bloqués.

Attention, il faut prendre ces statistiques avec des pincettes, je n’ai interrogé que 35 joueurs qui étaient bloqués à un moment, mais qui ont réussi à se débloquer.

Autre fait intéressant, quand ils se sont débloqués, ils étaient tous convaincus que ce n’était dû qu’à leurs efforts.

Pour reformuler, à première vue, quand les joueurs sont bloqués, c’est la faute des autres. C’est-à-dire que vos équipiers ont tellement de poids dans la partie, que peu importe ce que vous allez faire, cela ne changera rien.

Par contre, quand ils se débloquent, les autres n’ont finalement pas contribué à leur succès.

Cela peut paraître ridicule, mais ils n’ont pas tort, et cette série de vidéos a pour but de vous faire passer dans ce deuxième état d’esprit qui est de vous dire : « la victoire ne dépend que de moi ».

Mais nous verrons plus tard qu’il y a une petite subtilité dans cette déclaration. Qui est : « et de l’impact que j’ai sur mes alliés ». Je peux être une force motrice, permettre à mes équipiers de donner le meilleur. Ou au contraire, tout détruire et rendre mes équipiers inutiles.

J’ai conscience que pour beaucoup d’entre vous, notamment ceux qui sont encore bloqués, que le deuxième état d’esprit est un fantasme. Que vous pensez n’avoir aucun contrôle sur l’issue de la partie. A travers mon expérience de coach, plusieurs joueurs m’ont certifié que ce genre de mauvaises parties représentait près de 80 % de leur quotidien. Cela est extrêmement frustrant.

Dans un jeu d’équipe, chaque équipier a plus ou moins le même poids dans l’issue de la partie. Si vos équipiers sont des poids morts, ils vous entraîneront au fond. Parce que la victoire ne dépend pas que de vous, vous n’avez presque aucune chance d’y arriver tout seul.

Et c’est pourtant ce type de conseils que vous trouverez le plus sur Internet et YouTube. Les joueurs adorent croire en ce genre de chose. Ils aiment être l’élu, le gars qui va sauver le monde à lui tout seul. Dans ce type de vidéo on retrouve : les vidéos du type « Bronze to Master », « découvrez la dernière astuce avec le personnage X, Y, Z qui vous permettra de monter dans classement » ou les vidéos du type « regardez comme je joue bien, faites juste pareil, ah non c’est vrai, vous ne pouvez pas… ».

Même de la part de joueurs expérimentés ou de coachs : « tu veux savoir comment gagner dans un jeu en équipe ? N’utilise pas le voice chat, carry ta game tout seul comme un grand ».

Les seules personnes qui arrivent à gagner des 1v6 ou qui arrivent à avoir tellement de poids dans la partie qu’ils gagnent presque tout seul, ce sont les gens qui jouent sur des smurfs ou sur des comptes bien plus bas que leur niveau actuel.
Donc soit des GM ou + (Top500 par exemple) qui joue sur de plus petits comptes. Ou même encore plus ridicule, des gens qui n’ont pas un bon classement, mais qui rachètent un compte pour casser des joueurs Bronze et se sentir puissant.

Conséquence de ce type de vidéos qui va créer des émules : beaucoup de joueurs se plaignent de la présence de smurfs à bas niveau, mais aussi à un niveau plus élevé. Eh bien vous avez une idée pourquoi maintenant. On leur a vendu et revendu des astuces qui ne marchent tout simplement pas, alors ils sont prêts à tout pour que cela marche, y compris à pourrir l’expérience des autres. Voire à perdre leur propre temps à casser du Bronze au lieu de progresser.

La réalité, c’est qu’avec toutes ces astuces qui circulent sur le net, si elles marchaient vraiment, l’ambiance ne serait pas si mauvaise, le niveau ne serait pas si bas.

Autre conséquence directe sur les joueurs, les joueurs réfléchissent mal à cause de cela. Ils se posent les mauvaises questions. Ils se demandent, « mais quelle astuce je vais devoir appliquer pour monter plutôt que de se demander : quel est mon objectif et comment l’accomplir au mieux ? »

On fait croire aux joueurs que les jeux vidéo à haut niveau, ce n’est que de la mécanique, que des astuces, alors que c’est archi-faux.

Je trouve cela malhonnête de leur part et malsain de vous faire croire que cela marche, alors qu’ils savent que ce n’est pas le cas.

Franchement, vous ne demandez pas la lune. Vous aimeriez savoir ce qui vous bloque, ce qui vous empêche de progresser, savoir ce que vous devez améliorer concrètement. Vous aimeriez juste avoir des équipiers qui fassent un peu moins d’erreurs, qui se suivent les uns les autres pour jouer en équipe, et qui donnent quelques informations cruciales comme la position des « flankers » ou l’état de leur ulti pour faire un combo.

Vous aimeriez, un peu plus souvent, faire une bonne partie où tout le monde communique, propose ses idées pour augmenter vos chances de gagner. Avoir des joueurs qui changent de personnages quand ils se rendent compte qu’ils n’arrivent à rien. Bref, des choses qui sont simples à faire, mais que vos équipiers ne font pas et soyons honnêtes, vous ne faites parfois pas non plus.

Pouvoir jouer plus souvent ce type de parties à de multiples bénéfices. D’abord, vous vous vous améliorerez efficacement, car chaque partie vous apportera une dose de challenge. Puis, vous ne perdrez plus vos parties pour des raisons que vous connaissez maintenant par cœur, car vous aurez appris à gérer les anciennes erreurs, vous saurez exactement ce qu’il faut faire, car vous aurez bien ciblé le problème.

Et enfin, vous grimperez évidemment dans le classement, car c’est avant tout cela s’améliorer. Ne plus perdre pour les mêmes erreurs, apprendre à gérer efficacement les anciennes, jouer différemment.

Un classement que vous méritez amplement. Sérieusement, combien de guides vous avez bouffés ? Vous ne méritez pas mieux ?

Avant de vous expliquer la méthode pour surmonter cet obstacle, nous devons d’abord décrire précisément la nature de cet obstacle qui vous gêne dans votre progression. Poser les bonnes questions, c’est déjà trouvé 80 % de la réponse. C’est, ne plus faire des choses qui ne servent à rien ou qui n’ont pas d’impact direct sur notre problème.

Le problème est le suivant : pourquoi est-ce que presque tous les joueurs de jeux vidéo pensent qu’ils perdent à cause de leurs équipiers ? Pourquoi est-ce qu’ils pensent être les seuls à faire quelque chose de bien ? D’où est-ce que cela vient ?

Vous trouverez beaucoup d’explications sur Internet, mais elles tirent toutes à côté. Pour faire un résumé rapide des raisons que l’on peut trouver : la première raison d’après eux, c’est l’ego des joueurs de jeux vidéo. Autres raisons : que c’est un ressenti, qu’il n’y a pas de preuve concrète, ou encore même que « Blizzard veut me faire perdre pour que je reste bloqué à 50 % de win, le salop ».

Que cela soit clair, tous ces éléments participent plus ou moins à la situation, mais ils ne participent qu’en proportion très faible. Et ils ne servent qu’à entretenir la situation, pas à l’instaurer.

J’ai une explication bien plus solide à vous présenter. Non pas parce que c’est la mienne, mais parce qu’elle est à la base du premier élément que je vais vous apprendre et qui va vous permettre de vous améliorer efficacement, mais aussi vous permettre d’améliorer vos équipiers.

Mais avant de vous donner cette explication, je dois expliciter une notion que peu de personnes connaissent. Cette notion a changé le quotidien de tous les joueurs que j’ai coachés et je vous la livre aujourd’hui. Cette notion, c’est ce que l’on appelle la « malédiction du savoir ». Dès que nous apprenons quelque chose, nous sommes frappés par cette malédiction. Mais qu’est-ce que c’est ? Expliqué très simplement, c’est le fait que : à l’instant où nous apprenons ou comprenons quelque chose, ce savoir nous paraît évident. Il paraît tellement évident que vous ne pouvez plus comprendre pourquoi vous ne le saviez pas, pourquoi vous ne l’aviez pas compris.

Il y a trois conséquences à ce phénomène. Premièrement, quand vous allez expliquer aux gens ce savoir nouvellement acquis, vous allez le faire de la pire manière possible. Vous allez le faire comme s’ils le savaient déjà et évidemment, ils ne comprendront rien.

On retrouve ce phénomène chez les mauvais professeurs à l’école. Vous avez sûrement dû en connaître, ce qui répète exactement la même chose, avec exactement les mêmes mots, quand un élève dit qu’il ne comprend pas quelque chose. C’est-à-dire que ce professeur ne sait pas où l’élève bloque. Il est victime de la malédiction du savoir. Donc, vous allez perdre votre capacité à être pédagogue.

Deuxième effet, c’est que votre cerveau fera l’hypothèse que l’humanité tout entière c’est ce que vous savez, c’est ce que vous venez, à l’instant, d’apprendre. Il y a une nuance par rapport au premier effet. Dans le premier effet, c’était votre discours qui changeait. Vous vous adressiez aux gens comme s’ils étaient au courant. Le deuxième effet, c’est vraiment cette conviction que vous avez, que pas seulement la personne en face de vous êtes au courant, mais que tout le monde est au courant. Vous allez commencer à créer des attentes envers les autres. Vous allez vous dire « tout le monde sait que Genji est trop fort sur cette map ». Alors, si vous jouez avec Genji, vous vous attendrez à ce qu’il fasse le café. Sinon, la dernière conséquence entrera en jeu.

Le dernier effet qu’une conséquence directe du deuxième effet et c’est celui qui nous intéresse tout particulièrement. Vous le constaterez de manière très concrète pendant vos parties. Les erreurs que vous connaissez, vous sauteront aux yeux. Elles vous feront devenir dingues. Vous vous direz des choses comme : « mais comment est-ce qu’ils peuvent faire des erreurs comme ça, à leur niveau ? », « Mais qu’est-ce qu’ils foutent dans la même partie que moi ? » Et enfin, « pourquoi je suis placé avec des mecs comme ça quoi ? ». Reformuler différemment, les erreurs que vous connaissez ou que vous venez à peine d’apprendre auront un impact énorme sur votre mental. Toutes les erreurs seront perçues comme des erreurs de débutant. Et c’est exactement ce mécanisme de notre cerveau qui nous pousse à croire que l’on perd purement à cause de nos équipiers.

Toutes les personnes que j’ai coachées et avec qui j’ai partagé cette notion ont eu la même réaction au départ : le doute. « Ouais, je sais pas trop, j’ai quand même bien impression qu’ils sont vraiment nuls ». Et c’est normal, c’est exactement le phénomène que je suis en train de décrire.

Gardez cette notion en tête, laissez-vous un peu de temps. Vous commencerez à associer certaines erreurs à cette malédiction du savoir. Puis, vous la verrez de plus en plus jusqu’à la voir partout où elle se trouve. Quand vous serez à ce stade, vous aurez concrètement appris quelque chose. Cela ne sera pas juste une notion sympa que vous avez entendue quelque part.

La conséquence de cet effet, c’est que petit à petit, vous ne verrez même plus vos erreurs. Plus précisément, vous serez dans l’incapacité de voir vos propres erreurs. Même si quelqu’un venait vous les montrer, vous répondriez par « oui, mais… ».

Il y a même de grandes chances que si je vous demandais « et vous, quelles erreurs faites-vous qui vous empêchent de progresser ? », Vous seriez incapable de me répondre avec des erreurs précises. Vous pourriez juste me donner des choses vagues comme : « je dois améliorer ma visée », « je ne sais pas bien utiliser mon Ulti », « mon positionnement n’est pas terrible ».

Toutes les déclarations que vous me ferez auront un point commun, elles seront trop vagues. Et ce qui est vague ne vous permet pas de progresser. C’est comme si vous lanciez une partie et que vous vous disiez, « allez, celle-là il faut que je joue mieux », cela n’a aucun intérêt, aucun impact sur vos performances.

Pour résumer, pourquoi vos équipiers vous semblent beaucoup plus mauvais que vous ? C’est parce que les erreurs qu’ils font vous sautent aux yeux, alors que les vôtres vous sont invisibles. Et comme je ne crois que ce que je vois, vous allez petit à petit, vous créez une certitude que vous n’en faites pas. Parce que leurs erreurs vous sautent aux yeux, vous les associerez à des erreurs de débutant. Parce que vos erreurs sont difficiles à voir, à identifier, vous vous donnerez des excuses en vous disant que c’est normal de ne pas progresser vite. Les erreurs de vos équipiers vous feront devenir dingues ! Les vôtres ne seront même pas clairement identifiées, alors vous les ferez encore et encore sans jamais progresser. Alors, vous faites la conclusion rationnelle, logique, que vos équipiers sont mauvais et que vous êtes bien meilleur qu’eux. Toute cette mécanique, nous la devons alors à la « malédiction du savoir ».

Je vais à présent vous donner une méthode simple et efficace afin de dépasser ce premier obstacle. La méthode en elle-même, vous le verrez, est assez simple, mais son application demande beaucoup d’efforts. La raison est simple, les joueurs de jeux vidéo ont perdu l’habitude de s’entraîner. Et ils confondent très souvent jouer et s’entraîner. Beaucoup des joueurs que je coach me disaient à notre qu’ils s’entraînaient près de quatre heures par jour. Plus tard, ils m’ont avoué que l’entraînement devait durer 15 minutes et qu’ils jouaient pendant 3h45.

Ici, rien de tout ça. Vous n’aurez pas besoin de vous entraîner quatre heures par jour pour progresser de 10 pauvres SR. Appliquez la méthode que je vous propose seulement une heure par jour et vous verrez très concrètement les changements dans votre manière de jouer, puis votre classement, dès que vous aurez appliqué vos premiers éléments de correction.

Je vous conseille de ne vous entraîner qu’une heure par jour pour une raison extrêmement simple. Je parle ici d’entraînement et pas d’enchaîner les parties jusqu’à l’épuisement. Quand je vous dis entraînement, je ne vous parle pas de ce que la grande majorité des joueurs de jeux vidéo appellent entraînement, le « try hard » qui consiste à enchaîner les parties et ne faire aucune analyse.

Pour ces joueurs, s’entraîner c’est appuyer sur lancer la partie classée, éteindre le cerveau et jouer uniquement sur les réflexes. Ça, ce n’est pas s’entraîner, c’est s’amuser. Si vous ne fournissez pas d’efforts pendant la partie, si ce n’est pas difficile, ce n’est pas de l’entraînement.

Combien de fois avez-vous regardé des vidéos « astuces Overwatch pour exploser dans classement sans aucun effort » ? Combien de vidéos « devient Master comme moi sans forcer » avez-vous regardé ? Vous y croyez encore dans ce genre de vidéo ?

Je pense que vous savez ce qu’il vous faut, une méthode pour progresser, trouver ses erreurs, et surtout, les corriger.

La méthode, je pense que vous vous attendez, vise à diminuer l’importance des erreurs de vos équipiers et vous permettre de voir vos propres erreurs afin que vous puissiez les corriger de façon efficace et surtout, de ne plus refaire les mêmes erreurs.

Parce que vous ferez moins d’erreurs, vous deviendrez un meilleur joueur, vous grimperez alors tout simplement dans le classement. Si ce n’était pas le cas, les gens qui refont des smurfs resteraient aussi bloqués tout en bas, or nous savons tous que ce n’est pas le cas.

Donc, voilà la méthode, elle tient en trois points :

  1. Vous n’avez plus le droit de vous en prendre à vos équipiers. Peu importe ce qu’ils font, qui ils jouent, ou même s’ils décident de faire vraiment n’importe quoi. Au lieu de dépenser de l’énergie à critiquer les autres, demandez-vous ce que vous pouvez faire de plus pour augmenter vos chances de gagner ?
  2. À chaque fois que vous perdrez un team fight, vous vous demanderez ce que vous auriez dû faire différemment. Je tiens à rajouter ce point, car trop souvent, quant à team fight se passe mal, les joueurs de jeux vidéo qui ne progressent pas trouvent toujours un fautif.
  3. Si vous avez l’impression de mal jouer en appliquant les deux premiers points, que c’est désagréable, difficile, félicitations, vous venez de découvrir ce qu’est un entraînement. Vous venez de vivre la différence entre jouer et s’entraîner et en effet, ce n’est pas agréable du tout.

Il faudra appliquer cette méthode à plusieurs reprises pour beaucoup d’entre vous. Cela pour une raison très simple, vous avez tellement joué en mettant tout sur le dos de vos équipiers, que vous en avez fait une habitude. Pour se débarrasser d’une habitude, cela demande beaucoup d’efforts et de temps. Mais c’est ça, ou être condamné à rester exactement au même niveau, sans jamais progresser et être constamment à la recherche de la dernière vidéo « devenez Master sans effort », en espérant qu’un jour ce soit la bonne.

Et franchement, si d’autres y sont arrivés, pourquoi pas vous ? Des joueurs qui ont fait plus de 15 000 parties sans progresser ont réussi à se débloquer à passer dans les ligues suivantes. Des joueurs qui étaient persuadés qu’il n’avait pas assez d’aim, pas les bons positionnements, ou tout simplement le temps ont réussi à progresser. Des joueurs qui étaient frustrés de monter 150 SR en une semaine pour tout perdre en une soirée ont réussi à passer le cap. Alors pourquoi pas vous ?

À vous de jouer maintenant ! Notez les points importants de la méthode, essayez de l’appliquer lors de votre prochaine partie classée. Enregistrez-vous et trouvez les moments où vous êtes retombé dans vos travers. Corrigez-les et appliquez la méthode la place. Qu’auriez-vous dû dire ou ne pas dire ? Qu’auriez-vous dû faire à la place de ce que vous avez fait ?

Enfin, j’aimerais finir cette vidéo par une citation : « le fossé entre la connaissance et l’action est beaucoup plus grand que celui qui existe entre l’ignorance et la connaissance », Chris Guillebeau.

C’est donc la fin de cette vidéo. Toutefois, pour ceux qui souhaitent aller plus loin, cette vidéo est la première vidéo d’une série de sept vidéos qui décriront sept obstacles principaux que j’ai identifiés et qui empêchent les joueurs de jeux vidéo de monter dans classement. Sachez, quand plus de ces vidéos, je suis en train de faire un tutoriel plus élaboré sur le sujet dans lequel je rentrerai plus dans les détails afin de permettre à un maximum de personnes de faire les choses correctement et avec un minimum d’effort.

Si vous souhaitez recevoir ce tutoriel, qui est en préparation, j’insiste là-dessus, il n’est pas encore prêt, il vous suffit de vous inscrire sur mon blog en utilisant le formulaire juste à droite.

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Je vous remercie d’avoir regardé cette vidéo, on se revoit pour la prochaine.

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Merci !

2 réflexions au sujet de « Le premier obstacle qui vous empêche de progresser dans les jeux vidéo compétitifs en équipe comme Overwatch »

  1. le-moelleux

    Merci d’avoir retranscrit le contenu de la vidéo sous forme écrite. Cela facilite la recherche d’informations !

    Répondre
    1. Joseph Nguyen Auteur de l’article

      Ouais clairement, on va pas s’amuser à se taper plus de 10 minutes de vidéo pour retrouver un petit bout de phrase xD

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